Catégories
Interview Préparation who is coming ?

Who is coming ? Christine Aigle de Paris

Qui es tu Christine ?

J’habite à Paris, je suis dans la catégorie des « Grands Kahuna ».


Depuis combien de temps pratiques-tu le stand up paddle ?


C’est à Oahu (Hawaii) durant l’été 2015 que j’ai fait mes premiers pas en stand up paddle, j’ai tout de suite été conquise. 


Sur quel modèle pratiques-tu ?


Ma planche, celle qui m’accompagne en voyage, c’est une gonflable de Red Paddle Co, le modèle Voyager. Elle est très polyvalente, elle est costaud et elle passe partout.

Tu es partie en 2020 faire un tour du monde en paddle, juste avant que la pandémie ne gagne le monde… En quelques mots qu’as tu vécu ?


J’ai pris l’avion pour Honolulu le 30 janvier 2020. Le virus était encore loin, il était en Chine… Mais j’ai vite été rattrapée par la pandémie c’était en mars au Mexique, je devais y rester 1 mois qui s’est transformé en 5 mois. 
Tous mes vols pour l’Amérique du Sud ayant été annulés, je décide de partir pour la Polynésie en juillet 2020. J’y ai voyagé durant 3 mois.
J’ai vécu de très, très belles rencontres avec des passionnés de glisse.
Par exemple au Mexique, j’ai fait la connaissance de Diego, un passionné de SUP et de surf. Nous sommes allés faire du paddle sur le plus grand lac du Mexique, el lago de Chapala. Il m’a mis en contact avec un de ces amis sur côte Pacifique, on a fait du paddle ensemble dans la Baya de Banderas sous des arches peuplées d’oiseaux.
A Tahiti également  : Alexis Berthet, un super Waterman. Il m’a appris les rudiments pour naviguer en sécurité dans les lagons. Au premier rayon du soleil, on prenait les planches et on partait glissé sur un lagon orangé.
J’ai rencontré Heilani et Georges Cronsteadt, ils m’ont proposé de faire du va’a. Imagine, une fin d’après midi, le lagon prend une couleur argenté. Et moi assise dans cette fine et longue embarcation qui fend l’eau délicatement. Georges qui me lance « chasse à droite » car pas évident de garder le cap.
Ensuite c’est dans les atolls de l’archipel des Tuamotu, loin, très loin de tout que j’ai fait du paddle.

Tu reviens à la GlaGla Race. Que présente cette course pour toi ? Qu’en attends tu ?


C’est ma 4eme GlaGla Race. 
La Glagla, pour moi, c’est l’évènement SUP à ne pas manquer. C’est un peu comme le Nautic à Paris qui clôt l’année, la GlaGla marque le début de la nouvelle saison, c’est le 1er challenge SUP de l’année et la 1ère occasion de retrouver la grande famille du SUP.
La GlaGla race, c’est le lac bleu qui scintille, les sommets poudrés de neige, le froid vif qui rosit mes joues et gèle mes doigts. C’est aussi l’occasion de tester si ma tenue d’hiver est bien adaptée 😉 
C’est une parenthèse d’air pur et de soleil dans janvier froid et gris à Paris. Cette année, nous sommes toute une petite équipe de mon club parisien, nous avons loué un beau chalet avec vue sur le lac.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *